Le projet : “Autonomisation de la Femme et Dividende Démographique”
Financé au Tchad par la Banque Mondiale, le projet « Autonomisation de la Femme et Dividende Démographique comprend trois (3) composantes dont la composante 1.2 dévolue également au Ministère de la Santé Publique (MSP). Le projet vise essentiellement l’amélioration de la demande en service de Santé de la Reproduction Maternelle Infantile et Néonatale (SRMNIN).
Dans cette optique, une convention de partenariat a été signée entre le consortium CSSI-AUP et l’UGP-SWEDD en vue d’exécuter avec diligence les activités prévues dans le cadre du sous projet : « Accès égal des adolescentes et des jeunes filles à leur santé et droits reproductifs » dans la région de Hadjer-Lamis.
Le projet qui couvre les centres santés, des hôpitaux, des districts sanitaires de Massakory et de Bokoro a été élaboré avec pour objectif d’Améliorer le niveau d’autonomisation des femmes, adolescentes et des jeunes filles pour leur permettre d’accéder plus facilement aux services de santé reproductive, maternelle, néonatale, infantile et nutritionnelle (SRMNIN) et d’accroître la génération/production et le partage des connaissances.
La proposition du consortium CSSI -UP s’inscrit dans le cadre de l’Accès des adolescentes et des jeunes filles à leur santé et droits reproductifs. Il s’agira de fournir des prestations devant permettre l’accès des adolescentes et des jeunes filles aux services de santé et à leurs droits en matière de santé reproductive. Pour ce faire, il faut favoriser un changement socio-comportemental à travers des actions à ce niveau.
Il s’agira de développer des actions de plaidoyer à l’endroit des autorités administratives, traditionnelles et religieuses ainsi que les leaders d’opinion ; des actions de sensibilisation seront entreprises au sein des communautés. Pour ce faire, des pairs éducateurs et des animatrices seront identifiés et formées pour réaliser les différentes activités. Des communicateurs sociaux seront recrutés pour les sensibilisations de masse et l’encadrement des animatrices et pairs éducateurs. Au niveau de la région, des espaces sûrs, attractifs et adaptés aux besoins des adolescentes et jeunes filles devront être aménagés et rendus fonctionnels.
Au niveau communautaire, des actions seront développées avec les organisations locales pour renforcer leurs capacités et les amener à développer des activités de plaidoyer à l’endroit des leaders d’opinion mais aussi de sensibilisation à l’endroit des adolescentes et jeunes filles.
Le projet est dirigé par une coordination basée à Massakory et un sous bureau à Bokoro.
Il a commencé en Mars 2018 pour une durée d’une année.